La canne-savate dans les Yvelines

Dans cette rubrique vous trouverez des informations relative à la pratique de la canne-savate au sein du CNCCB

Retour d'expérience sur la canne-savate en Iles-de-France.

Introduction

Si vous avez lu la newsletter précédente sur la canne-savate, vous n’avez pas manqué ce paragraphe : « Après un an et demi d'expérimentation, d'essais et d'erreurs et la curiosité pleine d'intérêt d'une nouvelle pratique proche de la boxe pour mes élèves de SBF, Jean Marc Henry me contacte et, après plusieurs rendez-vous téléphoniques et réunions, il me met en relation avec Mickaël et Bernard d'un club des Yvelines. » Penchons-nous sur cet aspect via l’expérience de Mickaël.

A la base, un savateur

Mickaël : Avant de parler canne-savate, parlons… Savate puisqu’à la base, je viens de la savate. J’ai commencé la savate car je voulais faire un sport pieds/poings. Arrivé à la fac, j’avais un peu plus de temps pour un loisir, une amie qui pratiquait m’a dit de venir essayer. J’y suis allé et je ne suis plus reparti. J’ai trouvé dans la savate une liberté et un plaisir qui m’a immédiatement convaincu. Alors, c’est sûr, je connaissais la canne et le bâton via quelques animations ponctuelles dans mon club (Bois d’Arcy) et j’avais même fait l’effort ou la folie de lire l’ancien cahier technique de canne à sa sortie. Mais bon, pas de section canne au sein du club et je n’avais pas envie de courir par monts et par vaux vu que j’étais déjà bien occupé avec la savate. Un monitorat et un Gant d’Argent Technique plus tard, j’ai un besoin d’un truc de plus et Bernard Dorémus arrive au club pour enseigner la canne et la bâton. Le cours est tôt (8h30) mais tombe juste avant mon cours de savate. Parfait, il me vient à l'idée d’en faire de temps à autre et… je suis resté.

Au delà des bases...

Cela dit, même si j’avais toujours voulu pratiquer un sport avec une arme, j’ai vite senti les « limites » de la canne où certaines choses ne me paraissaient pas logiques ou étranges. Je n’avais pas cette sensation de liberté et de plaisir qui m’avait saisi à mon premier cours de savate. Cependant, l’idée de manipuler la canne et le bâton me plaisait bien alors j’ai continué. J’avais la sensation que Bernard avait aussi besoin d’un peu de liberté et cela s’est confirmé lorsqu’il m’a dit : « à la prochaine reprise, utilises tes jambes ». Dès lors, nous avons travaillé de concert à ce que l’on appelle désormais la canne-savate. Il apportait le côté « canne », j’apportais le côté « savate » et petit à petit, nous avons tout deux apporté le côté canne-savate au club. Et par la même occasion, je retrouvais mon duo liberté/plaisir que j’ai eu en commençant la savate.

Petit à petit, nous nous sommes fait connaître et Xavier Lejeune nous a même laissé les clés pour animer un stage canne-savate au CREPS. De fil en aiguille, cela a fait remonter mon nom et Jean-Marc Henry m’a contacté pour me parler de la commission de canne-savate. Cela a conduit à un appel avec Eric Delaplesse et là, ce fût la surprise. Sans jamais avoir parlé à Eric, sans le connaître de près ou de loin, il apparaissait que nous avions eu les mêmes logiques de construction, les mêmes cheminements concernant la canne-savate. Finalement, au gré de la pratique, les choses étaient venues « toutes seules ».

Le plus dur a été de faire la suite : se poser pour écrire tout ça et transmettre notre plaisir.

Eric l’a déjà dit précédemment donc je ne vais pas forcément tout redire mais il suffit de se lancer. La canne-savate est un grand bac à sable où chacun trouvera de quoi se faire plaisir. J’ai vu des « cannistes s’éclater à envoyer des coups de pieds et des « boxeurs » manipuler l’arme comme une extension d’eux-même. Après un essai, il deviendra difficile de faire autre chose sans ressentir un manque.

Sportivement

Par
Mickael COUSSEAU moniteur SBF et CCB au club de Bois d'Arcy (Jeunesse Arcisienne)
Membre de l'équipe Canne-savate, Commission Technique et Sportive du CNCCB

Et
Jean-Marc HENRY jean-marc.henry@cnccb.net
Responsable Commission Technique et Sportive CNCCB